Parmi les différentes filières universitaires, celle du droit est l’une des plus sollicitées, chaque année, par les nouveaux bacheliers. Depuis la réforme LMD, le cursus en droit se décompose en trois cycles (Licence/Master/Doctorat).
La licence (3 années) propose aux étudiants l’apprentissage des matières juridiques fondamentales (droit civil, droit constitutionnel, droit administratif, droit commercial, droit pénal, droit fiscal…) accompagnées le plus souvent de cours d’histoire du droit, d’économie ou encore de science politique. Alors que le programme des deux premières années est généraliste, les étudiants sont amenés à se spécialiser dès la troisième année, en choisissant le droit public ou le droit privé.
En poursuivant éventuellement en master (2 années), les étudiants approfondissent leur spécialisation. Le choix des masters varie en fonction des établissements universitaires. Il existe par exemple des Masters de droit des entreprises, de droit des affaires, de droit pénal, de droit fiscal, de droit notarial, de droit de l’environnement, de droit international et européen, etc. Pour s’inscrire à la formation la plus adaptée à ses ambitions, la consultation des sites des différentes facultés et écoles de droit est indispensable.
Seule une minorité d’étudiants s’inscriront, à l’issue de leur master, en doctorat (3 ans). Le diplôme obtenu à l’issue de la soutenance publique d’une thèse académique est indispensable pour mener une carrière d’enseignant-chercheur à l’Université.
Toutes les Universités françaises ne proposent pas de filière juridique. En Île-de-France, il est possible d’étudier le droit à :
1. Université Panthéon-Assas – Paris II
2. Université Aix-Marseille
3. Université Panthéon-Sorbonne – Paris I
4. Université François-Rabelais – Tours
5. Université de Lorraine – Nancy
6. Université de Montpellier
7. Université Capitole – Toulouse I
8. Université Paris-Sud (Faculté Jean-Monnet) – Paris XI
9. Université Catholique de Paris (privée)
10. Université de Nanterre – Paris X
On dit parfois que le droit mène à tout ! Il est vrai qu’après avoir obtenu une licence, certains étudiants se dirigent vers les instituts d’études politiques (IEP), vers les écoles de commerce, les écoles de journalisme ou encore vers les métiers de la banque et des assurances.
Ceux qui poursuivent sur la voie juridique pourront, à l’issue de leur Licence ou d’un Master, se tourner vers les métiers du droit. Là encore, les débouchés sont diversifiés. Outre le concours de la magistrature et les nombreux autres concours de la fonction publique (greffier, commissaire de police, métiers des armées, contrôleur ou inspecteur des impôts, contrôleur des douanes, attaché de la fonction publique d’État ou de la fonction publique territoriale…), les jeunes juristes se tournent très souvent vers l’un des métiers de la catégorie des auxiliaires de justice (avocat, notaires, commissaire-priseur voire interprète juridique…).
Enfin, la recherche et l’enseignement dans les facultés de droit dépend de l’obtention d’un diplôme de doctorat (en droit public ou droit privé) et d’une qualification par le Comité National Universitaire.
Il est attendu des étudiants en sciences juridiques plusieurs qualités complémentaires. Contrairement à une croyance tenace, les apprentis juristes ne doivent pas (heureusement !) apprendre par cœur le Code civil. Mais une bonne mémoire est un atout, en plus de :
Des cours de méthodologie sont dispensés dans toutes les facultés pour préparer les étudiants aux divers exercices juridiques qu’ils rencontreront au cours de leur cursus : cas pratiques, dissertations, commentaires de texte, commentaires d’arrêts, notes de synthèse.